L'inspiration se tarit
Comme la poussière dans le vent
Comme les lotus fanés et l'ennui.
Effacés sont les pas des géants.
Au crépuscule tel le petit pêcheur
Assis sur la pointe de la lune
J'essaie en vain d'attraper ces lueurs
Pour en peupler mes nuits d'amertume.
Mes sens ont perdu cette luxuriance, brillance
Enfantine, tout comme j'ai perdu l'espérance
De revoir les Muses qui, de moi, s'éloignent.
Peut-être reviendront-elles comme au premier jour
Le coeur battant retournant vers leur amour,
Amour bien illusoire alors qu'elles le témoignent.
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Commentaires
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Posté le 27/09/2012 à 10:41:33
"Et les Muses, de moi, comme étranges, s'enfuient" ainsi s'exprimait Joachim Du Bellay, on croit l'entendre dans votre beau poème. | |
flipote |
Posté le 27/09/2012 à 15:36:25
Exact ! j'ai beaucoup aimé ce poème des Regrets de Joachim Du Bellay, il représente bien mon état d'âme actuel... | |
Cyradis |
Posté le 28/09/2012 à 06:51:24
Les muses font une pause. Je pense que tous les poètes connaissent ce phénomène. | |
TANGO |