Le soleil dessinait un arc-en-ciel de couleur vive sur la surface de la mer.
Le sable se soulevait au gré du vent.
J'étais assis là, à contempler ce paysage.
Un paysage mêlant couleur vive et froide, une harmonie de paradoxe.
Tout comme ma vie.
Une vie de paradoxes tourmentés.
Balayé par les vents de la peur.
J'avais vécu tout ce temps à marcher dans les déserts de la solitude.
Puis un jour je t'ai vu.
J'avais déjà vu bien des choses.
Et je m'étais fais mes idées sur la vie.
Mais jamais une chose ne me fit changer d'avis sur la nature immuables de la vie.
Jamais, jusqu'au moment ou ta main prit la mienne.
J'ai compris à ce moment qu'on ne vit pas de rêves.
Mais qu'on rêve de la vie.
La vie parfaite.
On se dit que l'on a que ce chemin qui s'étale devant nos yeux.
Mais en fin de compte on a juste peur de mettre un pied sur le bord de la route.
Pourquoi avoir si peur de l'inconnu ?
Je ne sais toujours pas la vraie réponse.
Mais une chose est sure.
Je n'ai pas peur de toi.
Même si tu es et que tu viens de l'inconnu.
J'ai pris ta main.
Et depuis je ne l'ai pas lâché.
Je continue sur un autre chemin.
Parallèle au tien.
Un chemin sans encombre.
Le vent froid me sortit de ma pensée.
Une main se posa sur mon épaule.
Et ton baiser se posa sur ma joue.
Tu me murmuras une phrase dont je ne me lasserai jamais.
Puis il me tira la jambe.
Je baissai les yeux.
Il me fixait de ses petits yeux bleus.
Je le pris dans mes bras.
Tu m'enlaçais des tiens.
Après avoir erré pendant toutes ces années sans but.
Je pouvais enfin savourer ce genre de moment.
Profiter pleinement de ces émotions depuis trop longtemps perdu.
Nous étions là.
Tout les trois assis dans le sable fin.
A contempler se lever de soleil.
Ta joue chaleureuse collée à la mienne.
Tu me serrais dans tes bras de peur que je parte.
Mais rassure-toi.
Jamais je ne vous laisserai.
J'ai trop eu l'occasion de voir les souffrances que peut amener la vie.
Je ne veux pas vous faire souffrir.
J'ai combattu pendant des années mes cauchemars.
Tu as toujours été là pour me tenir la main quand je m'égarais.
Toujours là pour me rassurer avec les mots qui sont les tiens.
Toujours là quand j'avais besoin d'une lumière pour me guider dans les ténèbres.
Et maintenant nous sommes trois.
Tu m'as offert le plus beau des cadeaux.
Et pour ça je ne pourrai jamais assez te dire merci.
Tu me murmuras à l'oreille un délicat je t'aime.
Si seulement je pouvais te prouver à quel point moi aussi.
Une larme parcourue ma joue au moment où les mots sortirent de ma bouche.
Enfin je savais que je vivais.
Et tout cela je te le dois à toi Mon Amour…
Écrit par Danny
« Le talent, ça n'existe pas... Le talent, c'est d'avoir envie de faire quelque chose... » (Jacques Brel)
Catégorie : Amour
Publié le 29/10/2008
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Je crois que c'est la plus belle déclaration que j'ai jamais lue. La personne concernée a beaucoup de chance d'avoir un tel poète dans son coeur. Ce poème est superbe et je te souhaite beaucoup de bonheur encore au sein de ce triangle d'amour. | |
Harmonie |
Très belle déclaration effectivement. Et bienvenue à toi ! |
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Nighty |
Énorme ! Bravo. | |
Oli |