La berceuse d'une belle menteuse

I.

On la croit bien sûr par notre naïveté

Elle nie bien les sentiments et la vérité

Point d'hésitation dans son discours

Pour elle les hommes sont dans une base-cours

II.

L'amour aveugle peut tromper la raison

Seule la tempérance qui nous sauvera

Eloignera de l'hiver notre saison

Les plaisirs qui font pâlir on dira

III.

Notre faiblesse réside dans ses courbes

Nos rêves elle exauce par sa fourbe

Il faut simplement s'isoler ou s'immoler

Jusqu'au prochain funeste jour d'été

IV.

Le tableau saisonnier est entre le vermeil et le noir

Malgré qu'elle transporte une once d'espoir

On est censé soit disant ne pas la croire