Un instant où je plonge au creuset de mes mots,
La poésie est là et demande à sortir,
Teintée d'un absolu où chavirent mes maux,
Irréel et concret, le Beau d'un souvenir
Changeant à tout jamais le pivot de mon cœur,
Fondement de ma vie se recréant meilleur.
Une porte s'ouvrant, et deux bras m'enlaçant
Ou plutôt s'accrochant à moi comme un rocher
Qu'on ne croyait pas voir, que l'on n'espérait pas
De peur d'une souffrance à nous faire mourant,
Soulagement intense et cet amour donné
Sans plus se retenir. Ma Rose est dans mes bras.
Des moments défilant comme défile un songe
Nous ne nous lâchons pas, elle est tout près de moi
J'ai cette poésie ne voulant pas se dire,
Préférant observer, absorbant en éponge
Le moindre mouvement, chacun me disant "Toi
Tu es faite pour moi, tu es mon avenir."
Des instants tout à nous, la magie nous liant,
Elle est mon évidence et moi je suis la sienne,
Et nous nous découvrons, nos êtres renaissant
Mélodie ou les mots se fondent à l'antienne
Du chœur de nos pensées désormais se mêlant
Nonobstant la pudeur de se montrer sachant.
Nos deux corps s'unissant, du doux jusqu'au brutal,
De faim, d'apaisement, de sauvage tendresse,
De rires et de pleurs, de besoin et d'envie,
D'un souffle à l'infini, paradis infernal
Que nous créons à deux, où les coups sont caresses
Et les caresses peur de souvenirs enfouis.
Je t'apprends que je t'aime bien au-delà des mots,
Tu m'apprends que je suis le centre de ta vie
Et qu'enfin le bonheur c'est de te serrer fort
Et de veiller sur toi, de te créer le Beau
Que tu mérites tant et qui t'a toujours fui,
Que tu as toujours pris pour le droit à la mort.
Je me prends à vouloir te créer l'avenir
Où tu seras heureuse et où tu me diras
"Oh oui la vie est belle et je le sais enfin"
Et je ressens en moi la force de ne fuir
Face à l'adversité. Tu vois je ne veux pas
Ne pas être celui qui tiendra ta main.
Je ne peux te lâcher quand vient enfin l'heure,
Je ne veux plus partir, c'est trop dur et pourtant
J'ai la force de cent, je suis trop faible ici
Ne veux me dépouiller du tenant de mon cœur,
Je n'ai jamais je crois eu de déchirement
Me blessant à ce point, me suffoquant ainsi.
Et je maudis le temps, et je maudis tous ceux
M'obligeant à partir. Je voudrais qu'un baiser
Fige à jamais l'instant où nous sommes à deux,
En parfaite harmonie, où mon feu et ta glace
Équilibrent nos cœurs, nous faisant fusionner
En ce tout libéré de ce qui nous terrasse.
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Beaucoup de progrès dans ton écriture. Merci. | |
eric |
quelle force quelle passion dans vos mots.... | |
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