Un instant où les mots ne veulent pas sortir,
Ils se bousculent trop au fond de mes pensées
Et je ne sais pas trop comment assujettir
Ce flot omniprésent que je veux te confier.
Je me souviens du jour où l'on s'est découvert
J'étais une âme en peine à moitié égarée,
Et tu avais je crois, pour ne pas être amère
Renoncé à l'amour qu'ensemble on a trouvé.
Je me souviens tu sais de ce premier baiser
Que j'ai presque volé et t'a laissée sans voix
Il était le reflet un peu trop déformé
De la peur que j'avais d'être indigne de toi.
Je me souviens encor' du parc Montsouris
Des baisers échangés, de ce rire douceur
Frappant droit en mon âme et me laissant conquis,
De tes yeux dans les miens, se logeant dans mon cœur.
Je me souviens toujours des marches dans Paris
De ta main dans ma main incrustant en mon cœur
Cet amour absolu tendant vers l'infini
Que j'éprouve pour toi et balaye mes peurs.
Je me souviens aussi d'avoir dû te quitter,
De ce déchirement tenant de l'agonie
Alors que dans ce train en train de s'ébranler
Je ressentais déjà que tu étais ma vie.
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Magnifique écrit. J'aime beaucoup ! Merci, je me suis laisé emporter par cette belle histoire. La fin de toute bonne chose est triste, mais ô combien il vaut mieux souffrir d'une perte que de ne pas l'avoir connue du tout. Amitiés |
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Keyia |
Superbe et si émouvant. | |
flipote |
Vraiment un grand poème qui m'a beaucoup plu. | |
eric |
Bravo. | |
Liberty |
Je vous découvre et vous dis bravo. Magnifiques alexandrins chantant un amour timide et touchant. De très beaux mots. Je reviendrai. Bolero | |
bolero |