Songer en poésie à l'aube face à moi,
Le sortir d'une nuit remontant à si loin,
Je ne me souviens pas du dernier crépuscule.
S'ouvrir en poésie à la beauté du monde,
Ignorer les humains honteux et aveuglés,
Je ne recherche plus à leur ouvrir les yeux.
Sceller en poésie le cœur nu de mon âme,
La source d'un talent se donnant librement,
Je ne désire plus me noyer dans les mots.
Sacrer en poésie les courbes d'une femme,
Volonté de ma main se serrant sur sa gorge,
Je ne me cache plus pour ne pas vous gêner.
S'assumer pour de bon en dévoilant le Roi,
La lumière en moi exige un contrepoint,
Je n'ai plus peur du noir, le voila qui recule.
Se faire souverain des mots et de leurs rondes,
Ma magie dans les vers pour les faire chanter,
Je ne m'oublierai plus au profit d'envieux.
Se composer à l'aune exigeante du Drame,
La force d'être soi, s'inventer lentement,
Je ne me perdrai pas là où blessent les maux.
Sacrer en poésie les courbes d'une femme,
La beauté de son corps où mes rimes se forgent,
Je ne renierai plus ma part d'obscurité.
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C'est un peu comme les paroles d'une chanson montrant l’insensibilité à la peur vous avez la une oeuvre bien inspiré. | |
Akyranos |
Mouarf. Celui-la c'est un de mes trois chefs d'oeuvres, au sens strict : un texte qui prouve le poete que je suis. Les deux autres sont la seconde version de "Et Coralie Sourit" et "Versus". Merci :o |
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Dehorian |