Les Crépusculaires : Ce feu de poésie
Ce feu de poésie ou mon être s'exhume
Prend la rage en mon cœur et la fait s'incarner
D'encre et de papier, d'un chant en l'amertume
De ne pouvoir chanter, beauté emprisonnée.
Ce feu de poésie où le monde se donne
A mes yeux voyant tout sans jamais s'aveugler,
M'apporte dans les mots la langueur monotone
Des fameux violons aux sanglots galvaudés.
Ce feu de poésie ne s'arrêtant jamais
Me donne la beauté, me donne la laideur,
M'offre même le droit de pouvoir m'epancher
En mots me transcendants, oppressante impudeur.
Ce feu de poésie me donne à l'être humain,
Me force à oublier ma triste vanité,
Me poussant à tisser en les mots des liens
Entre ceux sachant lire en les coeurs la beauté.
Ce feu de poésie où je m'eveille enfin
Me laisse titubant dans le creux d'une vague
Où sombrent mes envies lorsque la nuit s'éteint,
Qu'en la froideur de l'aube en rimes je divague.
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Un poème flamboyant qui parle de poésie, c'est une double part de plaisir. Merci Dehorian | |
grêle |
Un feu de poésie si inspirant ...pour le plus grand bonheur de tes lecteurs... Amitiés |
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Yuba |