Exilée en mon âme, la fugue en poésie
Des soubresauts diffus naissant de ces humains
Se defaussant du poids de leurs propre folie
Sur l'étranger ici pour leur voler leur pain.
Exilés de dépit, les espoirs interdits
De ma plume où les maux s'écrivent malgré moi
Se font soudain pressants et s'osent insoumis
A la froide raison pour édicter leurs lois.
Exilé en mon coeur, le rythme de la vie
Impose son tempo tissé du clair-obscur
Balayant aisément une douce entropie
Où s'endorment les maux et s'éteint le futur.
Exilée par des fous s'est éteint la magie
Et lutte la beauté pour encore exister
En ce monde où le laid se consomme à l'envie,
En ces hommes polis insultés par le vrai.
Exilés en les mots, les affres de la vie
S'exhibent froidement face à des caméras
Les figeant pour ceux-là fuyant en l'inertie,
Attendant abbatus la cloche du trépas.
Le 03/03/15
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MARIE L. |