Prisonnier d'un temps ne s'écoulant jamais,
Figé en chaque instant où passe le présent
J'existe à l'infini sans être pourtant né
J'oublie en retenant, je retiens le temps.
Libéré de l'aiguille où s'égrènent les heures
Solitaire et perdu, j'arpente un sentier
Où je cherche mon âme et libère ma peur
De l'inconnu fugace et démystifié.
Enfermé dans l'instant entre ces deux idées,
Dystopie éternelle où s'échouent les poètes
En recherche des mots pour chanter et danser,
Je découvre le spleen dont le parfum s'entête.
Évadé d'un cachot qui découpait ma vie
En parcelles bornées, je découvre le vrai
Où se lave l'esprit en devenant magie,
Touchant à l'infini sis en l'éternité.
Mai 2015
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Commentaires
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Posté le 12/01/2018 à 08:44:37
Un endroit incroyable et à peine palpable, là où le temps n'est plus... J'aime beaucoup le final "Touchant à l'infini sis en l'éternité". Merci ! | |
grêle |