Mon âme souveraine en les mots incarnée
Se pare d'une musique étiolant sans fin
La main évanescente ouverte à la beauté
De ces êtres défaits aux affres de carmin,
Frères d'humanité titubant sans savoir
Pourquoi ce vide immense étreint leurs vies en berne,
Cavalier des maux enracinant le noir
En leurs cœurs cahotant perdus et sans gouverne.
Alors la mélodie résonnant en les chœurs
De l'homme éternité ne se voulant brisé
En multiple reflets qui dissèquent son cœur
Attouche au gré de l'art leurs âmes enchâssées
En la gangue du faux qui domine pourtant
Leurs chemins balisés par la dichotomie
De l'esprit et du corps, ce mirage tentant
Cachant leur vérité au fond de leurs esprits.
Nos âmes souveraines danseront le ballet
En cet art nous liant un temps à l'infini
Et recréant pour nous ces jadis envolés
Ou nous étions un, fuguant en la magie.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Dehorian au hasard |
Annonces Google |
J'aime beaucoup, c'est fluide et si bien dit ! merci Dehorian ! |
|
Sophia |