Un feu de poésie demande à se nourrir
Des affres de mon cœur, des élans de mon âme,
Des espoirs et des peurs, de l'envie de mourir
Et de celle de vivre où s'enchaînent les larmes.
Ses nuances bleutées osent éveiller en moi
Les souvenirs éteints de cette épiphanie
Au cœur de l'univers me dévoilant sa loi,
Source de l'infini gouvernant sa magie.
Et sa flamme dansante aux reflets invisibles
Dévore en grandissant les masques érigés
En murailles rendant mon âme inaccessible,
En boucliers d'étain contre la vie d'acier.
Un feu de poésie entretient ma vie,
M'empêche de céder au refrain du néant,
Exige que je crée, malgré les interdits,
La douceur et l'amour en le lit du grand chant.
Et sa flamme bleutée domine mes désirs
Exagère mon cœur, et m'impose l'audace
De dévoiler le beau défunt de l'avenir
Au milieu d'humains fuyant le temps qui passe.
Une plume de sang
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Si un poème n'a pas d'âme ce n'est plus un poème mais un fade récit, une poésie se doit d'être alimentée par ce feu qui est en nous et non par les relents de braise qui subsistent après..l'incendie car ces derniers n'ont plus cette chaleur que demande l'écrit qui fulmine et se réveille en nous tel un volcan prêt à s'enflammer. Merci Déhorian pour ton magnifique partage. Amitiés du matin en te souhaitant une agréable journée. |
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mercury |