De silence en silence une âme se déchire,
Moitié lumière et moitié noirceur,
Paradoxe de maux ayant forgé son cœur,
Vivre à en être ivre en rêvant d'en finir.

De silence en silence et de pur en impur,
Résonance d'échos se touchant en le vrai,
Assurance d'un beau se donnant à rêver,
Âmes en résurgence, écorchées par le dur.

De tes cris à mes coups, de ton cœur à mon corps,
Émergence d'un nous où l'harmonie se veut
Pour enfin respirer, qui sait, peut-être un peu,
Et se créer à deux des souvenirs d'encore.

De ton noir à mon blanc, de ton Beau à mon laid,
Nos êtres yin et yang se sont cherchés sans fin,
Ont failli se manquer, se sont trouvés enfin,
Et se sont reconnus, morceau d'éternité.

De silence en silence, de mon âme à ton âme,
La blessure m'achevant c'est de te savoir loin,
Mon monde perd son sens, je ne vois plus de point
A ces journées passants en leurs relents infâmes.