Se couler en les mots en recherche de sens
Quand le monde est tordu, quand le jour s'assombrit
Quand le mal en dedans se mélange à l'essence
De la teinte du temps, spleen au cœur de la vie.
Un besoin d'inspirer, besoin de retrouver
Le souffle premier, l'origine du beau
D'une vie en absence à force d'oublier
Ses envies, ses besoins, ce qui forge les maux.
Un temps à l'unisson de ces peines indues,
Crépuscule en l'espoir ouvrant la nuit sans lune
D'une âme en déshérence où le bonheur a chu,
Et s'est blessé à mort, de pleurs en infortunes.
S'incruster un instant au milieu de l'oubli
Rechercher le néant en portance de paix,
Y retrouver un peu de cette force enfuie
Lorsque l'aube était jeune et le rire était vrai.
Éteindre la douleur en éteignant l'envie,
Quelques larmes de sang pour en payer le coût
Se glisser en le lit d'une noirceur honnie
Et puis se relever. Se remettre debout.
Une plume de lumière
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J'aime beaucoup les poèmes de spleen et celui-ci resplendit dans sa douleur... Je retiens notamment "Y retrouver un peu de cette force enfuie, lorsque l'aube était jeune et le rire était vrai"... Poignant. Merci Dehorian | |
grêle |
Un certain style dans ce poème qui se clôt en entr'ouvrant - paradoxalement - une porte sur la résilience. Si je puis me permettre, la diérèse forcée sur "pre-mi-er" n'est pas du meilleur effet. |
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Eric Dargenton |
Mouarf. C'est marrant, une dizaine de personnes apprécie beaucoup cet effet précis selon les retours que j'en ai eu. Et ce genre de diérèses fait parti intégrante de mon style. Tant pis si ce n'est pas du meilleur effet. Ps : et puis merci pour le commentaire, dans tous les cas :D Et merci aussi à toi, grele :o |
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Dehorian |