Au bord du chemin
Le coquelicot s'ouvrait au matin.
Un peu à l'écart
Une marguerite retenait mes espoirs.
Je t'aime pas du tout
Osait me faire croire le dernier pétale.
Sans faire de remous
A mes amours la belle mit l'point final.
Aujourd'hui le béton
De mes premiers émois a eu raison.
Paraît que c'est un bien
Pour alléger les tracas quotidiens.
Discours de promoteurs
A dit le poète dans un cri du cœur.
Et monte la clameur
De la foule ayant trouvé son bonheur.
Refrain
Vis dans l'air du temps
Scande la génération pixels
Peu importe ton rang
Aujourd'hui c'qui est naturel
C'est l'monde virtuel
Vis la fin du temps
Lance le poète comme un rappel
A l'inquiétant bilan
De ces retombées plurielles
Sur l'existentiel.
Imbue de certitudes
Elle court, elle court la multitude.
Chantez donc lendemains
Si bien façonnés par ses mains.
Atteinte de cécité
Plus rien ne peut la raisonner.
Guidée par les veaux d'or
Pour son confort elle est d'accord.
L'utile et le futile
De plus en plus vite la terre mutilent
Regarde autour de toi
Les effets de ton inconscience.
Tu n'as pas le droit
De sacrifier ta descendance
Sur l'autel de tes choix
Allant vers la déliquescence.
Au refrain
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J'adore cette autre chanson ! Elle est vraiment écrite dans l'air de son temps : "Aujourd’hui c’qui est naturel C’est l’monde virtuel"...je suis bien d'accord ! Vivement de l'écouter en musique :) Bravo et bonne continuation Dingo ! |
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Yuba |
Beau travail, Dingo. J'aime cette chanson en devenir, ce work in progress, qui attire notre attention sur ce qu'on fait subir à la nature en nous dénaturant. | |
jacou |
Yuba, Jacou, bonjour, Merci pour votre intérêt au texte et encouragements, on en a besoin dans ce "milieu" Oui Yuba, aujourd'hui le virtuel est le naturel Jacou c'est exactement cela, je ne saurais mieux dire Bonne journée |
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Dingo |