Voyons donc, chère dame.
Si par la couche, nous sommes liés.
Ce n'est point, pour divulguer des états d'âmes.
Je suis à vous, ce que vous êtes à mon épée.
Une proie, que je me plains d'avoir épouser.
Si par votre posture, vous m'en ravi.
Il n'est point certains que je reste au pied de votre lit.
Car dans la cour, déambule plus d'une demoiselle.
Qui ne rêve, que pour mes yeux, de soulever la dentelle.
Il est véritable, que sur la paperasse, je suis vôtre.
Mais voyons, cela ne fait pas de moi un apôtre.
Vouant louange au sacrement de l'union.
En cela, je préfère me vouer à la passion.
Vous n'y êtes pour rien.
Si je m'en vais voir ailleurs chaque matin.
Contrairement à vous, Comtesse.
La société masque toutes mes maladresses.
Pourquoi me satisferai-je que de vos atouts ?
Alors que toutes, semblent pour moi découvrir leurs dessous.
Allons donc, très chère.
Ne pleurnicher point...
Je ne puis soutenir à jamais ce doux pot de vin,
qui est accoutumé à ne jouer que de votre chair.
Mais voilà qu'il se fait bien tard.
L'horloge sonne déjà le glas de notre histoire.
En revoir chère comtesse.
Ce n'est point faute de faire mes adieux.
Mais une autre belle m'a offerte ses vœux.
D.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Divers
Publié le 29/08/2010
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D'un autre temps sauf que pour l'essentiel c'est toujours d'actualité .L'adultère n'est pas prêt de s'arrêter. | |
TANGO |
Amour secret, amour charnel mais amour caché, le tout à la façon de vivre d'antan, les mots "frivole" et "courtisane" avaient un sens. Bel écrit ami poète, l'écriture à l'ancienne a encore de beaux jours devant elle. Amitiés du matin. |
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JB |
Très beau, j'aime beaucoup. Amitiés. Earwen. |
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Earwen |