Voyons mon seigneur.
Ne courber pas l'échine.
Ce n'est point pour une clameur.
Que j'ai courtisé votre coquine.
En voyant vos yeux écarlates.
Je me félicite de mes actes.
Vous m'en voyez donc heureux.
Car cette nuit fut douce.
Avec votre donzelle au coin du feu,
j'ai appris beaucoup sur les jeux amoureux.
Si ce n'est que j'en suis resté sur ma fin.
Lorsque votre valet, me surprit avec votre catin.
Il est certes venu vous prévenir rapidement.
Mais ce n'était pas le moment de courir.
Car j'ai pu laisser jouir mes sentiments.
Pendant que vous appreniez la nouvelle à vos dépens.
Allons, allons, cessez de me haïr.
Dans la vie,il ne faut guère être égoïste.
Sachez donc partager.
Votre gueuse était une véritable pianiste.
Lorsqu'elle jouait avec ses quenottes sous l'oreiller.
Je vous envie cher Marquis.
Ce n'est guère facile de savoir à qui on offre le lit.
Mais voyons, ne tombez pas dans le ridicule.
Car cela reste entre amis.
Amitiés.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Divers
Publié le 25/09/2010
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Ah! madame comme j'aime votre écrit ! le siècle que vous faites revivre est un de mes favoris .votre poème coquin à peine s'adresse a un gentilhomme que vous déguisez à peine ..si je me trompe suis marri mais le poème me séduit! | |
Annoula |
Merci du compliment =). Juste un zeste de Monsieur m'aurait fait plaisir. ^^ Mais c'est pas grave. ^^ Amitiés. D. |
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Divinity |
Beaucoup de possibilités et de dons, Divinity,, à cultiver mon jeune frère,,, bisous et douce nuit | |
flipote |
c'est une belle lecture merci Divinity* bon dimanche* |
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MARIE L. |
J'ai aimé cette lettre ! Mais je ne suis pas certaine que tout doit se partager mdrrr amitiés Louann |
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louann |