Au plaisir d'une branche.
Goulument, un être dévore.
Un fromage coupé en tranche.
Satisfaisant l'appel de son corps.
-" Ô belle gloire, d'avoir chapardé.
Une si belle part de ce met goûté.
Quelle futilité...
Je n'ai point d'outil, pour le couper".
Que mon bec ne soit grand
Est un malheur pour ce beau galant".
Sous la voûte du soleil.
Passant entre les groseilles.
Un modeste renard.
Fidèle gaillard à quatres pattes.
S'éprit du met qui gisait sous l'âtre.
-"Comment un corbeau.
A t'il pu chaparder un met si beau ?
De belle taille et de bonne odeur.
C'est décidé. Ce morceau sera mon bonheur.
Levant la tête, vers son bien.
Il s'écria de son plus beau verbiage.
Pour attirer, tel un magicien.
La convoitise et son hommage.
-" Bien, Monsieur l'oiseau.
Quelle fabulation délicieuse.
Que vous avez là, cher corbeau.
Pourriez-vous partager cela, avec mon âme capricieuse ?"
-" Tiens donc, fidèle chapardeur.
Un renard mesquin.
Surprenant malin.
Croyez-vous qu'être frimeur ?
Vous apportera ma gourmandise ?
Vous ne savez donc plus jouer la surprise ".
-" Ô sympathique ami.
Ne soyez donc pas maître de ma tragédie.
Offrez moi, le plus beau morceau.
Et en échange je vous offrirais mon plus beau cadeau" .
Le corbeau tortilla son esprit.
Cherchant un tour à jouer.
Pour rire du torturé.
De son immense appétit.
-" Si je vous offre un beau morceau ?
Assurez moi, du cadeau.
Commencez par faire le premier pas.
Et je lancerais un bout de choix".
-" N'ayez crainte tendre ami.
Je vous assure que j'en payerais le prix.
Lancé le délicieux.
je le couperais également en deux.
De mon témoignage, je vous assure.
Que mes intentions sont pures.
Sur ces mots si affirmés.
Le corbeau lança à l'opprimé.
Son merveilleux trésor.
Pour montrer, qu'il savait partager sans effort.
Le renard attrapa, le fromage en entier.
Remerciant le nouveau trompé.
il avala le cadeau d'un trait.
Exprimant son air bien satisfait.
Surpris, par ce mauvais tour
Le corbeau ne sut dire sa frayeur.
Son tendre plat, fut perdu dans les contours.
De la gueule, du galant menteur.
-" Voyez cher ami corbeau.
Je tiens promesse.
Et vous offre mon plus beau cadeau.
C'est avec une immense tendresse,
que je vous montre que le partage est,
une belle chose, un acte de confiance.
Mais qu'il ne marche pas toujours dans les deux sens.
Ainsi la tromperie, qui vous est jouer.
Vous montre que n'importe qui peut vous tromper".
D.
Écrit par Divinity
Omnis creatura subjecta es vanitati. Es liberabitur.
Catégorie : Drole
Publié le 05/07/2010
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