La vie est triste. L'humain vit pour mourir. Hier, il est né et demain il mourra. Aujourd'hui il vit dans la peur.
J'ai jamais compris.
Un matin je me suis lever du mauvais pied. Le lendemain je me suis réveiller le coeur gros.
Je me suis endormie en ne dormant pas. J'ai écoutée ma tête pour finir prise de celle-ci.
J'ai l'impression de combattre. Ma fatigue. Ma paresse. Mon mal-être. Moi.
Se battre contre soi.
J'ai, depuis le tout début, l'impression qu'on m'observe. Attendre que je craque. Craquer étant la victoire du patient.
Mais on s'en fout. On? La société.
Si tout le monde comprenait, la société ferait moins la maligne.
J'ai compris.
J'ai arrêté.
C'est une erreur. Se tuer à bâtir. Tout le monde s'en fout. Et compris moi.
Une vision noire? La réalité.
L'école ne comprend pas. Elle me voit couler sans vraiment regarder.
J'ai compris l'image d'un taille-crayon démuni de son arme.
J'ai fantasmée un peu trop sur ce pont. Cette lame. Cette bouteille de Jack. Ces médicaments.
Dangereuse. Motif pour lequel on m'a enfermée.
Prozac. La délivrance. Non.
Une famille déçue. Une haine profonde. Mais surtout ma fatigue.
Je n'ai jamais compris.
Personne ne m'entend crier… sauf lui… le patient.
Je n'ai jamais compris.
Hier je suis née. Aujourd'hui j'ai peur. Demain,.

*Incohérent. Comme moi.*