Dans le fond de ton vide cœur
Ne ressentant ni peur, ni douleur,
Ne résonne plus aucun son,
Juste l'écho d'une âme sans raison.
Dans ton vide regard sans chaleur,
Reste seule une larme solitaire,
Simple ébauche de douleur,
Que tu ne veux plus pour locataire.
Dans la simplicité de tes mouvements,
Ne paraît plus le moindre sentiment,
Reste seul un geste mécanique,
Effectué de manière robotique.
Dans tes vagues discours,
Ne résonne plus que la neutralité.
Tout dans ton cœur semble étudié
Pour rester aveugle, muet et sourd à l'amour.
Lorsque tu m'écoutes avec ardeur,
Ce n'est qu'un monologue sans auditeur.
Quand tu me parles avec intérêt,
Ce n'est jamais qu'une nécessité, un décret.
Lorsque tu me regardes tendrement,
Tu me fixes tout simplement.
Quand tu dis que tu es content,
Ce n'est qu'un mot, non un sentiment.
Lorsque tu verses des larmes,
Ce ne sont pas des pleurs.
Quand tu ris plein de bonheur,
Ce n'est jamais qu'un outil, une arme.
Il y a comme un côté mécanique
Qui a remplacé ton âme pathétique.
Il y a comme une note incongrue,
Dans tes tirades malvenues.
Il y a comme des fils invisibles,
Qui font de toi un pantin insensible.
Il y a comme un semblant de ressenti
Dans ta présence sans vie.
Il n'y a que toi que l'on élude,
Car tu es l'instrument même de ta solitude :
Une marionnette enchaînée dans l'obscurité
D'une infranchissable carapace blindée.
Écrit par Dunkle-Leier
"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." (Arthur Rimbaud)
Catégorie : Divers
Publié le 24/10/2013
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très touchant | |
angelique |
Très belle image en utilisant celle du pantin, le manque de sensibilité de cette personne est très palpable, amicalement absolème |
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absolème |