Là-haut, seul le vent siffle à nos oreilles
Qui nous promet monts et m'émerveillent.
Seules les lumières de la vallée,
Égalent, en regard la voie lactée
Qui du ciel raconte l'éternité.
D'un balcon je sirote un breuvage :
Une abricotine d'un bel âge,
Dans les nues mon esprit s'en sinue
Contant les astres infinis.
Et ces étoiles m'éblouissent de leur noirceur
M'invitant à vivre leurs heures,.
Et il n'y a qu'à renverser la tête en arrière,
Pour les voir se déverser de l'éther sur la terre
Jusqu'à se refléter dans l'éclat de mes yeux grands ouverts,
Plus je les vois, plus je tremble
Et j'en lâche mon eau-de-vie qui se brise,
Les reflets des astres sur le verre
M'éblouissèrent tant que j'en sombrais,
Perdu dans un coin de l'univers
J'hurlais avec le vent, en haut de ces sommets
J'hurlais au monde entier,
Toute ma faiblesse. Et mes regrets.

Par Galerion et Eleidora