Quand ton ombre vient glisser en coup de vent
Du jardin à la porte, d'une pièce à l'autre
Même le souffle du vent qui s'engouffre en entrant
Se retient de faire claquer les portes.
Il pèse dans ma tête cet écrasant silence
Cette absence de bruits devenu trop bruyant.
Seules résonnent les fausses notes d'indifférence
Bonjours faux-fuyants, sourires faux-semblants.
Il a plu tout l'été sous un soleil de plomb
Malgré toutes ces averses notre amour a fané
Une grande sécheresse s'est installée dans la maison
Et nos mots secs et cassants ont fini par brûler.
Tout marche de travers, et même à reculons
La pendule retarde d'une minute chaque jour
Personne pour la remettre à l'heure, défiant la raison
De remonter le temps, voir re-briller les beaux jours.
Elisa Huttin
Écrit par Elisa
Bleu ? Pourquoi lui direz-vous ? "Parce-que les yeux ne voient pas les mêmes couleurs que le regard du coeur.
Catégorie : Amour
Publié le 26/06/2007
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