Comment, apaiser cette torpeur ?
Supplice, cette envie ; de désir, je meurs.
Vibrante, ma tête, résonne
Un souffle clandestin d'espoirs s'y engouffre,
Mais brisée, noyée, elle se donne.
Ce fatal, apaisant désespoir
Elle s'y love, doux mouroir,
Elle songe au destin, elle sera sauvée,
Hélas, brusques : un geste, une parole
Dissipent l'éternel, le rêve éveillé.
Arrachée ! aux grisantes illusions,
Étourdie, par ces âpres relents de vérité
Elle s'abandonne, saturée de regrets
Vie rêvée, tu gis, abattues : réalité.
Alors, traquée, épiée, haletante,
Fuite saccadée, tu échoues, hésitante,
Rouge, lourde, la mort plane au dessus d'elle.
Mort qui tournoie, qui rie, qui provoque.
Se mêle aux fil des jours, volage, hirondelle.
Ma tête explose, saturée de pensées
Elle a besoin de sentir, goûter, ployer
Sous le joug de cette vie, palpitante
Mais, méfiance, espoirs pressés
Fanerez-vous dans l‘ombre d‘une attente ?
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Magnifique poème bien triste... "Ma tête explose, saturée de pensées" je connais bien ça moi aussi, et la mort qui rôde pas loin... Mais un jour finit toujours par arriver où ça va mieux. Et c'est vrai, je l'ai expérimenté. Merci pour ce beau poème. Courage ! |
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Marouette |
C'est réconfortant de voir que tu comprends ce que j'ai voulu exprimer, merci beaucoup. | |
Emelia |
Ton poème exprime vraiment un ressenti de mal-être et c'est difficile de sortir de cette spirale mais Marouette a raison un jour viendra où tout ira mieux . | |
TANGO |
Je l'espère ! Merci pour vos encouragements | |
Emelia |