Pour moi il était un grand-père,
Un homme qui savait tout faire
Un complice et surtout un ami
Avec lui j'ai tellement ri

Je me souviens,
Dans un passé qui n'est pas si loin
Nous allions pêcher
Seulement pour s'amuser
Il m'a appris tant de choses
Durant ces étés loin d'être moroses

Je me remémore toutes ses journées
À, comme il le disait, pigrasser
Et lorsque je retournais à la maison
Il me donnait sans hésitation
Des dizaines d'outils
Il y en avait des grands et des petits
Je les prenais avec l'idée
Qu'un jour ils me seraient d'une utilité

Cependant, aujourd'hui, ce temps est révolu
Le temps des pleurs est apparu
Car, à sa maladie il a succombé
Il ne pouvait quand même pas toujours triompher
Il est parti dans la plus grande paix
Dans un monde sans blessure ni plaie
Là où le temps n'est pas loi
Là où il n'y a que bonheur et foi

Laissons-le partir
Même si ce n'est pas notre désir
Pleurons le décédé
Celui que nous avons tant aimé

Cependant il ne faut pas oublier
Que si pour toujours nous le gardons en pensée
Jamais il ne cessera d'exister
Il sera toujours immortalisé
Et ainsi, tous profiteront
De son savoir sans fond