Le soleil, sa chaleur sur ma peau
L'herbe fraîche qui caresse mon dos
Cette larme qui éclaire ma joue
D'un rosé pur que j'adore plus que tout
Je pense à la mer
À cette eau qui enveloppe notre terre
Je pense à ses yeux bleus
Et à sa voix qui rendait tout le monde heureux
Je vois au travers de ce paysage
Le passage des âmes les plus sages
Quand je regarde autour de moi
Je réalise que la vie n'est pas faite comme ça
Je suis perdue, épanouie, sans voix
Mais où est donc passé cette chose qui me rendait femme pour une fois ?
Il est parti, il m'a laissé
Je l'ai accepté, ignorant la volonté d'être aimé
La solitude, je la supporte
Mais c'est le bonheur qui m'importe
J'ai peur que mes pensées me blessent
Je reste dans l'ombre pour éviter qu'on me laisse
Je ne serai jamais
Celle que tout le monde a désiré
Mais il me restera toujours une plaie
De ce monde mesquin qui m'a dévorée.
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Quelle douleur dans ton poème ! Il est vrai qu'il peut arriver de perdre sa féminité après de lourdes épreuves comme la perte d'un amour. Cela peut nous remettre en question dans ce que nous avons de plus intime et c'est très dur. Mais le temps passe et vient panser les plaies, il faut y croire parce que c'est vrai. Un jour, quelqu'un nous rend à nous-même. | |
Marouette |
Je suis heureuse de savoir que mon poème est, du moins, compréhensible ! Vous êtes très perspicace Marouette ! | |
Fathly |