Je ne sais pourquoi je dois t'écrire,
Je ne sais si je dois te faire rire,
Je ne sais plus si je dois te haïr.
Toi, ce poème qui me fait souffrir.
A me faire détester de sourire,
Je ne tiens pas à être un martyre.

Six strophes, pour ces six mois de douleur,
Six mois avec ton portrait dans mon cœur.
Six mois sans cesser de te regarder,
Six mois à te garder dans mes pensées,
Six mois à vouloir changer le passé.
Six mois à vouloir être à tes côtés.

Six mois, si lents et longs pour te plaire,
Six mois, à essayer de tout faire.
Six mois, pour te décrocher l'univers,
Six mois, pour te faire voir la terre.
Six mois à vouloir respirer ton air,
Six mois embarqués dans une galère.

Six mois, tu le savais, tu m'as ignoré,
Six mois, que tu me voyais me lamenter,
Six mois, passés rien qu'à t'imaginer,
Six mois, que tu m'as permis de rêver,
Six mois, passés à t'aimer à jamais,
Six mois, de lutte pour te courtiser.

Si moi, je te disais que je t'ai tant aimé,
Si moi, je ne te disais pas la vérité ?
Si moi, je te disais que tu me fais rêver,
Si moi, je t'invitais à aller déjeuner ?
Si moi, je t'invitais à vouloir danser,
Si moi, je te demandais juste de m'aimer ?

Si toi, tu acceptais de venir te balader,
Si toi, tu acceptais de bien vouloir danser,
Si toi, tu voulais bien de moi à tes côtés,
Si toi, tu voulais regarder la vérité,
Si toi, tu voulais, une chance me laisser,
Si toi, tu daignais, un instant me regarder.