Quand au milieu d'une lecture rêveuse,
Le regard glisse sur la page jaunie
S'accrochant aux mots "bleu", "glaïeuls" et, endormies,
Les pensées vagabondent, fenêtre pluvieuse.
Quand au milieu de la cour ensoleillée
Les mains occupées à pendre un bout de chiffon
Blanc et repassé, plié avce précision
Les yeux fixés sur les mots recopiés, tracés.
Le poème laisse un écho, presque palpable
Les sons tristes, le sens magique, incroyable
Vision douloureuse d'un hasard infernal.
Instinctivement tombés sur ce même choix
Involontairement liés par cette voix
Nous pensons tous les deux à ce "dormeur du val".
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
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Commentaires
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Posté le 08/06/2014 à 07:39:48
un pur bonheur de lecture... | |
Abdel |
Posté le 08/06/2014 à 11:01:25
superbe lecture découverte ici! J'adore le ton et la tournure. donc... merci Didier |
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passeur de mots |
Posté le 08/06/2014 à 16:43:07
Un magnifique sonnet ! Merci beaucoup pour ce don, très chère Fleuraye. Cordialement. |
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jacou |
Posté le 10/06/2014 à 20:47:04
Très bel écrit. | |
pichounne |