Cette lettre à jamais,
Etreindra mon cœur,
En pensant à ma sœur
Partie au mois de mai,
Me laissant cet ultime signe d'amour.
Elle me disait : « Mon amie,
Je ne sais ce que je ferais sans toi. »
Je suis née sans avoir personne en qui je crois,
Mais Ô, combien Dieu aurait pu faire pour sa vie,
Anéantie pour toujours ?
Pourtant, j'aurais tant souhaité,
Davantage avoir pu te donner,
Être venue assez tôt
Pour te couvrir de ce manteau
Qui réchauffe, que l'on nomme amour.
Je pleure ta mort,
Enfouie dans mes draps
Désespérant un jour de te serrer dans mes bras,
Malgré ce courrier, alors
Voilà que j'aperçois la lumière… Toujours.
Ô, que la nuit disparaisse
Pour que la lune transparaisse
Au travers des nuages, la porte
Qui doucement s'entrouvre...
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Commentaires
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Posté le 03/06/2014 à 04:04:23
BOULEVERSANT D'AMOUR ET DE BEAUTÉ , SURTOUT LES NEUF VERS DE LA FIN,,,, | |
flipote |
Posté le 03/06/2014 à 09:38:19
très beau poème, émouvante écriture, merci chère Fleuraye cordialement zeste |
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zeste |
Posté le 03/06/2014 à 10:59:49
Merci à vous, Fleuraye, pour le partage de ce poème infiniment poignant, qu'une belle écriture rend plus grave encore. Amicalement. |
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jacou |
Posté le 24/02/2015 à 10:05:13
La perte d'un être cher amène les regrets et les larmes mais l'Amour reste toujours, ce poème est superbe et bouleversant | |
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