C'est en la faisant tourner,
Elle, ses cheveux lâchés,
Ses jours roses fleuries,
Que son bonheur renaissait.
C'est en la voyant danser,
Qu'il souriait, rassuré
De la revoir, grand sourire
De leur plaisir partagé.
Leurs mains blanches se confondent
Pour tourner, simplicité,
La même légèreté
Encore, ils tournent ensemble.
Quand ils se lâchent des yeux,
Les pieds se répondent, seuls,
Et dansent avec ferveur
Et reviennent encor, deux.
La musique court pour eux,
Les autres leur sont absents
Flous, derrière et tout autour.
Projection d'un monde-rêve.
Mais quand la réalité
Ressurgit de nulle part
Les ramenant au sol, dur,
Son regard doux s'assombrit.
Il la voir partir, déjà
Avec un autre enlacée,
Effacé par un sourire
Il reste debout,
Les bras ballant,
Délaissé...
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de Fleuraye au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/06/2015 à 16:09:51
On se laisse emballer dans la danse, jusqu'à la chute finale. | |
jacou |
Posté le 16/06/2015 à 17:35:54
Apprécier le moment présent c'est déjà formidable ! Amitiés |
|
Yuba |
Posté le 05/01/2022 à 04:46:16
Rien de plus douloureux que le silence une fois le bal terminé car il est des danses que l'on aurait voulu voir durer toujours. Votre gentil rossignol m'en rappelle un autre mais croyez moi et prétez l'oreille, l'orchestre à votre insu continu à jouer, jusqu'au jour où... Jusqu'au jour où vous il vous offrira un autre pas de danse qui je vous le souhaite durera, durera, éternel ! |
|
Serge3780 |