Entendez-vous au loin les pleurs de la césure,
Ces sourds gémissements d'un silence brisé
Dont l'insensible auteur parachève l'usure,
Lui ôtant tout espoir de se réaliser ?
Assassinant les mystères de l'hémistiche,
En le parant d'un ridicule 'e' prononcé,
Il donne à tout le vers l'allure d'un postiche
Dissonant et rugueux, pénible à énoncer.
Cassant quelques instants rythmes et mélodie,
Tel un kiai résonnant dans un dojo l'hiver,
Ou un malheureux couac dans une rapsodie,
Gâchant tout le bonheur de dire un joli vers.
Écrit par Florent
La beauté de la vie réside dans le sens que l'on veut lui donner.
Catégorie : Divers
Publié le 24/05/2014
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Commentaires
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Posté le 24/05/2014 à 22:21:26
magnifique poème,fabuleux, chapeau très cher ami, une leçon à connaitre par coeur, à bon entendeur!!! merci très cher ami Florent pour ce poème leçon qui fait fit d'une douce intraveineuse! bien à vous zeste |
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zeste |
Posté le 24/05/2014 à 23:20:37
Merci très cher zeste pour votre commentaire chaleureux. J'ai eu l'idée d'écrire ce poème après que l'on m'ai très justement fait remarqué que nombre de mes poèmes ne respectaient pas suffisamment la césure, cassant le rythme du vers. Et je trouve toujours agréable de rire deses propres erreurs :) Bien à vous. |
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Florent |
Posté le 25/05/2014 à 02:47:58
Bravo, très cher Florent, pour cet écrit auto-réflexif, qui interroge la conception même du poème classique en en respectant à peu de choses près parfaitement les formes, avec beaucoup d'humour comme le note votre commentaire. Ah! la rude césure qu'il faut respecter diligemment ! Bon courage ! Cordialement. |
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jacou |
Posté le 25/05/2014 à 13:56:01
Merci très cher jacou pour votre analyse, et pour vos encouragements. Bien à vous. |
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Florent |