Assis nonchalamment sur la souche d'un chêne
Chaque minute, chaque heure, chaque jour de l'année
Tu sembles observer sans amour et sans haine
Le nature florissante dont tu es cerné
Mais qui est tu cher être, créature magnétique?
Peut être es-tu un ange qui se serait perdu
Et qui sur cette Terre où tout est maléfique
Ne saurait pas lui même ce qu'il est devenu
On dit que le regard est le reflet de l'âme
Mais le tien est si sombre que rien n'y transparaît
Ni les émotions ni les tremblantes larmes
Ne viennent bouleverser son hypnotique attrait
Et que sur tes cheveux d'un blond vénitien
Il pleuve des sanglots où de légers flocons
Tu restes tapis là et jamais ne dit rien
Ni même d'où tu viens, ni même ton prénom
Assis nonchalamment sur la souche d'un chêne
Chaque minute, chaque heure, chaque jour de l'année
Tu sembles observer sans amour et sans haine
Le souvenir confus de ton pieux passé
Écrit par Floreus
La poésie est un vaste chemin où s'égarer est un plaisir sans fin
Catégorie : Divers
Publié le 25/02/2013
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égarés, on le devient sur cette terre qui froisse le sentiment qui endurcit le c?ur, très belle poésie Floreus, très profonde, merci pour le partage. | |
zeste |
L’égarement dans cette vie où tout semble étrange surement par les dures expériences... Bien écrit BRAVO |
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coeur.de.saphir |
Merci à vous deux, vos commentaires me vont droit au coeur ! Je suis heureuse que mon poème vous parle. | |
Floreus |
Je lis ton poème un peu après coup et je le trouve très beau. L'écriture est fluide, des images surgissent à chaque vers, je suis transportée. Merci. | |
Marouette |
Merci énormément Marouette, je suis très touchée ! | |
Floreus |