Le destin a pour moi l'apparence d'une chimère
Qui de ses ailes blanches -Ironique innocence !-
Enveloppe la terre d'une fatale espérance
Partant de son mitan jusqu'à la stratosphère
De ses griffes acérées il laboure nos chemins
Semant dans ses sillons et la nuit et l'aurore
Éveillant derrière lui ou la vie ou la mort
Par la pluie, par les vents, et du soir au matin
Il fait naître certains en haut de montagnes d'or
Pour mieux les élancer dans de grands de précipices
Ceux qui toujours s'accroche à la pente qui glisse
Ils les poussent un peu plus à chaque foi vers la mort
Ses trois queux de serpent ondulent vers l'avenir
L'une emplie d'un venin mortel et destructeur
La seconde d'un vaccin qui préviens du malheur
L'autre d'un antidote qui permet d'en guérir
Il trône sur le monde comme le plus grand des lions
Car rien n'échappe jamais à son puissant regard
Il ne laisse aucune place pour le fruit du hasard
Lorsqu'il crache dans ses flammes ses sanglantes prédictions
Je crois que les humains ne sont que les pantins
Les pantins du destin qui n'en fait qu'à sa tête
Le monde n'est en fait qu'une étrange marionnette
Retenue par des fils qui ne tiennent à rien
Écrit par Floreus
La poésie est un vaste chemin où s'égarer est un plaisir sans fin
Catégorie : Divers
Publié le 26/02/2013
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J'aime. Particulièrement les deux derniers vers.. Destin ou hasard..On n'y échappe pas. |
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Lhyndae |
Moi aussi je trouve les deux derniers vers superbes, en plus de tous les autres. Ton poème me fait penser à "... on choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher..." Maxime le Forestier. Mais je pense qu'on peut quand même lui tordre le cou à ce foutu destin. C'est difficile mais possible. |
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Marouette |