Au petit jour, dans le silence d'une vie,
Fumerolles éparpillées dans des yeux remplis,
D'images de corps jonchant le rouge horizon,
Remplis de désespoir et d'incompréhension.
A perte de vue, cris et râles d'agonies,
Des cœurs et des mains cherchent cet infini,
Compagnons victimes de la folie des hommes,
Des amis d'infortune
que jamais l'on nomme.
Odeurs âpres remontent en effluves sanguines,
Liquide rouge coule en torrent des collines,
Le jeune soldat plonge son regard mouillé,
Tantôt sur la plaine, tantôt sur ses mains souillées.
Se souvient il encore des visages en rires,
De ces étrangers d'ailleurs inconscients du pire,
Qui ont chevauché avec lui en compagnon ?
Se souviendra t il de tous leurs noms ? oui leurs noms !!!
De Louis, Marcel, Luc, Henri ou Corentin,
De Rachid, Joshua, ou le petit Martin,
De ces soldats d'un jour, hommes valeureux perdus
Au milieu du champ de bataill' d'un roi déchu.
De tous ces soldats inconnus !
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bonjour Fredoo, un très bel hommage à ces soldats inconnus, morts au "champ d'honneur" mais surtout au "champ d'horreur" ... à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
Très bel hommage, pour ces hommes morts pour notre honneur...Il a fallu que certaines familles vivent une horreur ! amicalement Louann |
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louann |
oui, ici, honneur rime parfaitement avec horreur, bien dit Louann et marie-ange. bien traduit Fredoo avec une aisance de plume honorable | |
philomène |