Chaleureuse nuit accueille, portes ouvertes,
Au creux de son lit, dans son drap de velours noir,
Une curieuse pluie de feuilles si vertes
Qu'elles forment en la demeure ombre d'espoir,
Comme un château de cartes au royaume des ombres,
Oublié là, à la clarté d'un lampadaire,
Gardien des rêves, salvateur des décombres,
Magicien, peuplier aux cinq cents mystères.
Et le rossignol se défait là d'un chardon,
De quelque étrenne insoupçonnable, d'un trésor,
Et puis de mille lucioles qui s'en vont
De-ci, de-là, vers les hauts cieux, couverts d'or
Et de poussières d'étoile, qui doucement entraînent
Au Chapiteau Perdu chaque poupée de porcelaine...
Écrit par Futile Exageration
« Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir !
L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir. » VERLAINE. Catégorie : Divers
Publié le 21/05/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Futile Exageration au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 22/05/2011 à 18:47:29
Un sonnet magnifique ! Des rimes riches et des strophes qui nous emportent. Sublime. |
|
Fidlansi |