Mettant en valeur le bas de leurs corps cuivrés, elles m'inspirent.
Je galbe leurs reins entre mes doigts, et à ma bouche les attirent.
Mes lèvres gercées tirent une longue bouffée d'une substance grise,
La rejetant par à coups, je garde un peu de jus dont je me gargarise.
Leur odeur éveille chaque fois, le souvenir de la première prise.
Leurs volutes bleutées m'étreignent et puis me tranquillisent.
Devant mes yeux rougis, elles dansent lascives et irrésistibles,
Accompagnant jusqu'à ma couche, mes envies irrépressibles.
Elles passent leur temps avec moi, du levé au couché du soleil,
Cloisonnant mes journées et perturbant aussi mon sommeil.
Elles empoisonnent les heures où pourrait battre mon cœur,
Me harcelant encore et encore, me laissant croire au bonheur.
Je leur mets le feu, elles m'étouffent, je m'asphyxie, sales gamines.
Je les aspire, je les consume et finalement, je les piétine.
Regardant leurs dépouilles joncher le sol auprès de leurs semblables,
Je suis à mon tour la victime de ces inhalations incontrôlables.
Suffoquant dans de terribles souffrances, hantée du souvenir
De ces fines pâlottes qui embrumaient mon funeste avenir.
Je m'évapore avec elles, suivant leur parcours éphémère et léger.
De ce destin trop court au goût amer, je m'envole en fumée.
Écrit par GAIA
L\'erreur est humaine, sinon il n\'y aurait pas de gomme au bout des crayons.
Catégorie : Divers
Publié le 12/04/2011
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belle définition, pas la peine de dire de quoi tu veux parler, mais si bien dit ! bravo | |
philomène |
Bravo aussi ! | |
Iloa |