Épopée.
Des bateaux, ivres de fortune, m'ont mené sur des mers candides.
Sur les ruines du souvenir je me suis assoupi; Sur ces plages aborigènes, les douces pensées se sont mêlées à la beauté de ces paysages peut être imaginaires.
Alors, doucement, les sens en éveil, mon âme s'est exaltée et mon cœur si sensible s'est pourfendu en rêvant a ces indicibles et ineffables hauteurs.
Les vents en poupe tourmentent femmes poissons et sirènes, et éblouissent leurs chevelures pourpres.
Ô Terre féconde! Ô astre! Que ne puis je te toucher que je me brûle un peu les ailes, comme le présomptueux Icare, la peau sous tes rayons de feux ! Le ciel dégagé, oui, me rajeuni. Je n'ai plus d'âge.
A moi le jardin de la beauté, à moi la magnificence de ces berges caressantes et fantaisistes. Les malheurs, ici ne sont point. Ici le temps se fige.
Je me revêtirais d'azur et de chimères, et des mille détails autrefois négligés. Je me réfugierais dans une niche, un lopin où sur l'entrepont d'une frégate et je m'endormirais rêvant aux ondines qui me berceront et m'emporteront voir les créatures interlopes des océans.
Ô Belle Vénus !
Je renais désormais et le Diable s'en est allé. Peut m'importe maintenant que tu ne sois plus là. Désormais je vivrais seul,belle vestale, Ô callipyge, comme un prince heureux. A moi l'immortalité !
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