Je tends ma plume
Vers celles qui ne m'écoutent jamais,
La honte guide mes mots
À ceux qui n'acceptent
Pas mes excuses.
J'écris dans le vide,
À l'univers
Qui n'a que faire
Des mes vers placides, livides, insensés.
Ils éclosent là,
Des restes d'un amour las
Encore intouché.
Et ils pourrissent ici,
Au bord de l'aube
Reflétée blême sur le lac
Dont les roseaux plantèrent nos aveux
Sur la lune impassible et vaine.
Écrit par Galerion
"Wild men who caught and sang the sun in flight,
And learn, too late, they grieved it on its way, Do not go gentle into that good night." Catégorie : Amour
Publié le 02/01/2017
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Commentaires
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Posté le 02/01/2017 à 15:15:33
J'aime particulièrement les quatre derniers vers de ce poème plein de sens, qui forment une belle conclusion, et le titre, mystérieux, demeure. | |
jacou |
Posté le 02/01/2017 à 19:10:46
J'ai aimé lire ce poème mais j'avoue ne pas tout comprendre | |
roserose |
Posté le 02/01/2017 à 23:56:44
Je vous remercie les deux ! Pour ce qui est du titre : j'avais, à l'époque, acheté un recueil de poèmes haïtiens, et j'avais essayé de m'en inspirer pour ce poème. Une bonne soirée ! |
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Galerion |