(messieurs, j'me mets à votre place le temps d'un poême :p)
J'ai croisé ton regard,
Au milieu de la gare,
Tu revenais du quai,
Où j'allais embarquer.
Tes yeux étaient mouillés,
Dans ta main la valise,
Semblait lourde à porter,
Et puis tu t'es assise.
Je ne peux expliquer,
Peut-être que j'ai eu peur,
De tout ce qu'impliquait,
De répondre à tes pleurs,
Car mes pas loin de toi,
Ont emmené mon coeur,
M'évitant un émoi,
M'engonçant dans l'erreur.
Le train a démarré,
Et bientôt les regrets,
Sont venus tour à tour,
Tourmenter mon séjour,
Ton image est restée,
Dans un coin de ma tête,
Occupant les pensées,
D'un esprit qui végète.
Mais lorsque je revins,
Je te cherchais, en vain,
Mon amour éperdu,
A jamais disparu.
Et aujourd'hui c'est moi,
Qui traîne ma tristesse,
Aux abords de la voie,
Dans la foule qui se presse,
Me reprochant encore,
De n'avoir pas osé,
Errant dans le décor,
Où l'on s'était trouvé.
Écrit par Galinette
Si l'on colle un coquillage contre son oreille, il entendra le silence du cérumen...
Catégorie : Amour
Publié le 04/09/2011
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Un bon poème. | |
eric |
bonjour Galinette, que j'aime te lire, cela glisse tranquillement en nous l'air de rien comme une chanson, chanson de la vie superbement écrite ... j'ai des images plein la tête ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
bel écrit | |
angelique |
Oui il est des occasions qu'on laisse tomber et des compassions tardives qui occasionnent des regrets. | |
TANGO |
Galinette bonsoir, J'ai eu grand plaisir à te lire, tes poèmes sont toujours très plaisants. Amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
C'est beau, j'adhère totalement. | |
Tiloune |
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