Certains collectionnent des figurines
Les expériences, les timbres, d'insolites objets
Quand moi, rien qu'une chose m'illumine
Les déclarations emportées des films et des pavés
Valse éternelle des amants qui oublient la réalité !
L'éclat de leurs sentiments se propage en halo de grâce
Bien que je déteste ce qu'il y a de plus banal et niais
Chercher amour m'éloigne de chaque petit désastre
Car mon coeur pleurait de ressasser les crimes fiers
Seule avec les poètes décédés, j'attendais nulle part
Un ange, un monstre, une créature sortie de l'Enfer
Dont le désir d'être aimé aurait constitué sa tare
Le ciel m'accordait la pluie si mon âme manquait de chaleur
Des flèches empoisonnées en direction de mes plaies béantes !
Un spectacle de talentueux ménestrels folâtres, tous acteurs
Me désespérait de croire en un être à la passion bouillante !
Et de pellicule en pages éblouissantes, mélodies célestes
Dont la perfection apporte à l'auditeur une joie sublime
Je ne démordais pas de mes idéaux plus dévastateurs que la peste !
Mon cerveau en devint un bombardement d'espérances subtiles et intimes
Alors Dieu m'envoya, tel un présent de Noël, l'homme prêt
A m'aimer pour moi, pour mon corps, pour ma transparence
Et je me demande maintenant ce qui va pouvoir remplacer
Les mots si tendres et beaux qui faisaient mon appétence ?
Écrit par Grasse
Le fardeau d'aimer les mots est de s'attendre à rencontrer Shakespeare en tout homme.
Catégorie : Amour
Publié le 16/05/2014
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