Le printemps s'ouvre devant, et l'hiver se fond derrière,
Eveil brutal, les serins ouvrent le bal, réfugiés dans mon jardin,
Vie oisive retrouvée, oiseaux s'approchent enfin sur le chemin,
Envolée du mercure, les arbres volent sous le ciel d'Orange,
Elancées, les mésanges bourgeonnent, et sont aux anges,

Dix heures en cette aube où les moineaux volettent dans les blancs nuages
Ecumes en mer, verdure sur terre parsèment les printaniers paysages;
Sous les draps grenats du ciel, les abeilles préparent gaiement leurs miels,

Myriade de cascades, jonchés aux contreforts des alpes, forment maintes cavalcades,
Et les taureaux sauvages rejoindront bientôt les lointaines manades,
Survie de la faune, flore enivre les promenades, propices aux balades,
Angélique sont les pinsons gazouillant, auprès des muguets magnifiques,
Nuptial, est l'envol des tourterelles, vers les parcs magiques,
Genêts respirent et proclament l'envie de survivre, jusqu'à l'été,
Enfin six mois, à se vouer au soleil, à s'avouer dans notre coeur,
Surfant dans la saison, tout le monde trouvera sa parcelle de bonheur…

(Poème en acrostiche)