J'étais comme un oiseau sans ailes,
Je n'arrivais plus à m'envoler.
J'étais emprisonnée comme celles,
A qui on avait fait tant croire et espérer...

Je ne respirais plus,
De peur d'avoir trop mal.
En moi tout était confus
Et je me sentais même sale...

J'avais cousu ma bouche
Avec le fil de ton silence.
Et recouvert mes yeux
Par le tissu de tes absences.

Je ne voulais plus entendre
Pour ne pas trop en savoir.
Et je ne voulais plus voir
Pour plus jamais me méprendre.

Tu connaissais ma peur et ma vulnérabilité.
Tout cela ne t'a pas empêché
De me blesser et m'écorcher.

Je faisais partie de celles
Qui aiment sans compter.
Tu as profité de ma confiance
Et de toute ma naïveté.

A Toi qui m'a fait vivre
Les pires moments de ma vie,
Toi en qui je croyais
Et toi qui m'a détruit...

J'espère que tu es fier,
J'espère que tu es content.
Car j'attends qu'une seule chose.
C'est qu'un jour tu sois celui à qui l'on ment.

On dit que la roue tourne.
ça a été mon tour,
J'attends que ce soit le tien.
Cette roue tourne lentement.
Mais elle te tendra la main.

A Toi qui m'a fais devenir celle
Que je suis aujourd'hui.
Une fille qui n'est pas sûre d'elle
Et qui a peur de l'abandon.
Une fille qui ne croit pas en elle
Et qui ne croit plus au pardon.

Je te souhaite tout le malheur du monde.
Car c'est ce que tu m'as fais vivre...
Je te souhaite la laideur et l'immonde.
Pour le meilleur et pour le pire...