Trous noirs, supernovas,
nébuleuses, quasars :
qui de vous embarquera
sur mon vaisseau ? Frissons garantis !
Einstein - ce fou -
crut qu'il était impossible
de voyager plus vite que la lumière.
Tout est relatif me direz-vous,
en français rien d'impossible :
mon vaisseau file plus vite que l'éclair.
Dans un éclair de lucidité,
vous qui me lisez :
plaquez tout et embarquez
pour des aventures extrasolaires.
Des mercenaires interstellaires,
d'odieux criminels galactiques
évadés de pénitenciers lunaires :
ces prisons satellites.
Des cyclopes buvant leur bière
aux comptoirs de créatures chimériques ;
une vie par trop souvent éphémère :
le danger guettant partout et chronique.
Chronos mon frère d'armes,
pour qui d'entre vous en douterait,
attesterait que j'ai survécu aux flammes
après ma découverte de l'Enfer.
Seul mon vaisseau parvint à cet exploit,
j'en ai extirpé Eurydice et l'ai rendue - fier -
à Orphée qui fait désormais partie de moi.
 |
Écrit par Heliantheme
Faire toujours ce qu'il faut : mon but.
Faire mouche : pas d'autre choix. Être chaque jour un peu plus fort. Écraser l'adversaire tous azimuts : J'ai créé le mode d'emploi. Écrire jusqu'à la mor Catégorie : Divers
Publié le 27/02/2017
|
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Divers à découvrir... | Poèmes de Heliantheme au hasard |
| Annonces Google |
 |
Les vaisseaux du ciel s'élancent en nombre ces temps-ci. Quel exploit, Heliantheme, d'avoir rendu son Eurydice à Orphée ! Vos derniers vers, auxquels on ne s'attend pas, prouvent que vous êtes un bon familier des enfers, qu'on y a des grâces pour vous (ou bien aurez-vous appris à Orphée à regarder toujours droit devant lui, c'est-à-dire à ne jamais regretter ?) |
jacou  |
|
Qu'ajouter à votre commentaire qui frise les cieux, moi qui écrit depuis l'antre gardée par Cerbère ? |
| Heliantheme |
 |
vous êtes en enfer ! dites-moi si le vôtre est si dur que le mien et reprenez la barque à l'envers |
marinette  |
|
J'ai victorieusement défié Hadès, terrassé Cerbère ; j'ai bu du vinaigre de xérès là ou d'autres savouraient du miel. Je ne connais de souffrance plus salvatrice que de s'en relever en stances, en poésie évocatrice. Merci Marinette d'avoir ramé en direction du Styx. |
| Heliantheme |