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Messieurs, dames, bonsoir, pour votre bon plaisir,
Satisfaire vos désirs, riez donc de mon art.
Grimacier sans pouvoir pour les reines et les sires,
Idiot pour des sourires, simple amuseur de foire.
Acrobate des mots, incompris de ces porcs.
Protégé de leurs sorts, je ne crains les badauds.
Les grands, les riches et beaux, qui meurent au son du cor,
Et moi je danse encore quand ils vont au tombeau.
Masque de pitreries et chapeau à grelots,
Revêtement de faux pour cacher ma folie.
De mes tours sont épris la reine et ses marmots,
Pendus entre les crocs du raillé avili.
Les secrets sont ouverts au pitre qui habile,
Saura se faire subtil confident des pervers,
Et je nourrie les vers des désirs imbéciles,
Des Valets moins dociles. Voilà mon jeu amer.
Et j'amuse la cour, je pousse le bouchon.
Riant seul de ce tour, moi, des Rois, Le Bouffon. »
Écrit le 30/11/09
Écrit par Hellwing
J'ai un trous à l'intérieur est ce normal ?
Je ne peux le combler, ça fait mal. Catégorie : Amitié
Publié le 03/04/2010
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J'ai pris grand plaisir à te lire, un bien joli poème, on devine la scène...non sans un certain sourire aux coins des lèvres. Bien amicalement Ange de lumière |
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Ange de Lumière |
La cour-le bouffon, drôle et pourtant triste à la fois ! être le bouffon de la cour n'était pas un rôle valorisant, mais ce bouffon, était malgré tout très intelligent, contrairement à ce que l'on croyait, c'est lui qui se moquait des grands...Etait pris qui croyait prendre !!! amitiés Louann |
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louann |