Oh lune, étoiles, nuit noire maîtresse de mes espoirs,
Vous mon unique miroir, vous la seule œuvre d'art,
Qui chassez les vautours de mes proches alentours
Durant le temps trop court où vous êtes maîtres du jour.
Emmenez avec vous mon coeur, mon âme, mon tout,
Je ne veux dans ce trou mourir avec les loups,
Conduisez moi là-bas ou les ombres ne meurent pas,
Dans cet étrange endroit où je serai chez moi.
Mon seul amour est mort, mon cœur est en son corps,
Le puissant mauvais sort se divertit de mes torts
Et je sens qu'il me tord et me détruit encore.
Alors, grandes obscurités, oh belles noirceurs sacrées,
Je veux me reposer le temps d'un seul été,
Puis, le cœur plus léger, je vous abandonnerai.
Écrit par Herzeleid
Je frissonne de peur quand tu me dis "mon ange!"
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi. Baudelaire. Catégorie : Triste
Publié le 02/08/2011
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Commentaires
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Posté le 02/08/2011 à 14:33:20
Que dire de plus ? J'adore, magnifique interprétation d'une réflexion nocturne dans le désespoir, splendide. | |
Blackflag |
Posté le 04/08/2011 à 01:01:22
Joli texte. J'aime le sujet. Beau travail de rimes aussi. Mais les "rimes" intérieures me font un drôle d'effet, comme si c'était trop chargé. |
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Gabriel |
Posté le 12/08/2011 à 00:05:14
je suis bouche bée devant tant de beauté ! c'est magiquement bien écrit ! j'adore, y a rien à dire de plus ! bonne continuation. | |
mimedeveneta |