Le carillon sonne,
Les moineaux s'étonnent
Les petits futés s'envolent dans une volute de fumée
Légende amère brasse la vieille poussière,
Ci-gît les contes d'une nocturne cité
L'île s'illuminerait de fanaux rougeâtres
A une heure où les dieux et les maîtres folâtrent
Dans d'obscures abîmes s'évanouissant dans le brouillard,
S'élèvent des échos mélodiques étrangement noirs
Des ombres dansent, montent et descendent du ciel
Elles appellent le long temps
Elles quémandent le vent, son aura surnaturel
Appel à l'enchantement
Et dans les profondeurs de la terre
Apparaissent les signes du cercle
Les pierres délimitent la ronde
Des étoiles s'échappent dans l'air
Les mains se chevauchent et s'encerclent
Pour habiter les corps hors du monde
Des lutins sombres sautillent, scintillent en cadence
Ils appellent le long temps
Ils professent les arbres de répondre à leur danse
Appel à l'enchantement
Les vils éléments se déchaînent entre l'espace des roches
Le carillon continue de sonner un rythme féroce
Tandis que les chants anciens essoufflent les poitrines sauvages
Comme aliénées par le désir d'assouvir un rituel sans âge
Des ombres dansent, montent et descendent du ciel
Elles appellent le long temps
Elles mendient le vent et son aura surnaturel
Appel à l'enchantement
A la toute fin, le portail dimensionnel
s'ouvre
sur un continent de pensées irréelles
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Écrit par I-ko
"Sacrifier le présent, parce qu'on mise tous sur le futur"
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 03/06/2019
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Génial ce poème mystique qui nous dévoile maints secrets ésotériques ! Merci beaucoup I-ko j'adore, je l'ajoute dans mes favoris :-) |
grêle  |
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Merci beaucoup surtout à toi Grêle :). |
I-ko  |
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Je me suis vu à Ys, la cité engloutie, ou en Atlantide d'abord, puis les lutins m'ont guidé par la main jusqu'au centre de votre poème, qui est féerie de monde qui dépasse l'imagination. Bravo à vous d'arpenter ce territoire imaginaire qui est si important, inspirant de beaux écrits, I-ko ! |
jacou  |
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Heureuse que vous ayez réussi à vous laisser emporté, guidé par le rythme et l'imaginaire de ce poème ! |
| I-ko |