Fleur frêle,
Rougeoyante,
Vive et fraîche,
Si fragile.
Omniprésente dans
La campagne.
Elle est joyeuse.
Elle grandit longuement.
Elle vit fort longtemps
Tant qu'elle bourgeonne.
Une fois éclose
Tout va si vite.
Endormie elle dure
Des mois entiers.
Eveillée, seulement
Quelques jours.
Elle éblouit,
Puis s'effeuille
Au moindre vent.
Tellement fragile et
Pourtant tellement belle.
L'homme la détruit
Petit à petit,
Quand ils la cueillent,
Au moindre mouvement
Elle meurt.
On ne peut la conserver
Hors de son environnement.
Quel dommage...!
Pourtant elle met
Couleur et vie
Dans la ville et les champs
Je suis sûrement
Comme ce coquelicot.
Longue à vivre et
Une fois vivante, je
Meurs et disparais,
Mais cela en cycle.
Bientôt je reviendrais
Souriante et pleine de vie.
Pour de nouveau me faner.
Inlassablement.
Jusqu'au jour où lassée
J'en finirais une fois pour toute.
L'échéance se rapproche,
Mais qu'importe.
L'homme me détruit,
Me déçoit et
M'attriste inlassablement.