Ô ma très chère amie:
Il y a tant de voix dans mon esprit
Tant de chœurs que je ne saurais contenir,
Tant de mélopées rocambolesques
De joies glorieuses en ta présence
Comment vivre sans l'écho de ton rire?
Comment vivre sans le son de ta voix?
Sans l'essor de nos âmes réunies?
Sans subir la douleur de ton absence?
Et j'ai lutté, beaucoup, pour mon salut
Contre vents et marées, contre moi-même
Pour ne pas me refaire une cène
Dont je ne pourrais ressuscité
J'irais, sur ma vie, conquérir les cieux
Clamer mon cœur troublé comme mes yeux
J'irais, cent fois, dire le rosaire de ma foi
Fendre l'amer et ses secrets
Graver ma peau, en faire une fresque
Changer les cours du temps obscène
Déclarer ma flamme à la muse que j'aime
Écrit par Iraenocte
Les chiens ont des puces, les Hommes des emmerdes. C. Bukowski
Catégorie : Amour
Publié le 11/05/2011
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Commentaires
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Posté le 11/05/2011 à 09:20:07
Il pourrait être aisé de vous imaginer sur le pavé d'une vieille rue envoyer ces vers au ciel en direction d'un balcon. Votre style est très "pittoresque" sans que cela ne tombe dans le vétuste. Un souffle léger sur quelques mots poussiéreux et les voilà qui s'accordent aux autres le plus naturellement du monde. C'est un exercice que j'apprécie. Tout cela pour chanter une louange d'amour, qui se veut d'un enthousiasme communicatif. Merci de cette lecture, Mirada |
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Mirada |
Posté le 11/05/2011 à 15:02:09
Cher Ira, un grand plaisir de te relire avec un poème d'amour qui en comblerait plus d'une. J'ai aimé la légère indécence de ta foi et de ta déclaration. Bises ! :) |
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Nighty |
Posté le 12/05/2011 à 10:11:13
magnifique déclaration | |
steredd |
Posté le 12/05/2011 à 19:41:22
Merci à vous trois | |
Iraenocte |