Une muse,
C'est comme une abeille,
Elle butine,
Elle pique
Et souvent...
Elle vole.
La muse aussi,
Mais capricieuse, elle s'envole,
Et peut-être pour longtemps,
Quelques fois, pour très très longtemps..
Et moi,
Que serais-je heureux !
Si une muse me viendrait,
Me consolerait,
Me tiendrait compagnie
Et ne me quitterait plus,
Et selonnellement me déclarerait,
Aux termes d'un Cesar,
Mais passionnément :
"Veni, vidi, vici"
Et me comblerait de mots de velours
Que..... malgré détresse et douleurs,
Je saurais lui en coudre de beaux poèmes
Que je suspendrais, telles des étoiles,
Pour illuminer
Les cieux noirs
Des peuples des abîmes.
Écrit par Isidore2017
«Si demain, tu ne seras pas meilleur qu’aujourd’hui, à quoi te servira demain ?» (Rabbi Na’hm de Breslev)
Catégorie : Divers
Publié le 29/01/2018
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Commentaires
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Posté le 29/01/2018 à 08:50:11
au fil des pensées et des envies la muse s'amuse et en sourit ... | |
MARIE L. |
Posté le 29/01/2018 à 11:02:28
Eh bien vos douces prières sont exaucées, serait-ce Euterpe qui vous a inspiré ce poème si mélodieux et aérien qui nous laisse la tête dans les étoiles l'espace d'une lecture ? Merci à elle et à vous, si tel est le cas... | |
grêle |
Posté le 29/01/2018 à 11:15:54
Une volatile que tu as su capturer ! Magnifique poème il me fait penser à un ancien de mes poèmes sur la muse...je vais le chercher ...bravo Isidore ! Amitiés |
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Yuba |
Posté le 29/01/2018 à 12:32:08
Une muse Quand tu oses Rose en pot dans ton salon Une vie à l'épreuve qui te désarme Tes yeux la capturent dans le filon Du paradis de l'enfer ou des drames Elle t'habite, te retient pour l'abandon C'est un peu le résumé de cette trame. Et puis Errance entre joie et peine Oraison du lyrisme de tes nuits les rêves de la folie des aubaines Et des soupirs qui naissent sans bruit. Voilà combien tes mots la font reine Muse du poète par hasard, si tu suis. Telle La marguerite adorant le soleil, Tes paroles donnant l'instant de soie Tu cherches la métaphore qui la réveille, Ces miasmes aux senteurs venant de toi, Flatter ou vénérer c'est bien pareil, Tes formules en gerbe qu'elle boit. Certes De ses deux mains elle cache les yeux, Mais les oreilles restent sensibles, Les vents d'hiver racontent au mieux, Les temps rêvés de femme fébrile, Ta vaillance avance et revient au creux, De l'être fier au coeur de la cible. |
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Yuba |
Posté le 29/01/2018 à 23:56:18
Mariel : pourvue qu'elle ne soit pas rebelle. Merci pour le passage. yubanca : Merci pour votre partage. C'est toujours un plaisir de vous lire. grele : Merci pour votre commentaire. Euterpe est toujours la bienvenue. Ajouter de la musique à mes poèmes ne peut que me procurer de la joie. |
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Isidore2017 |