Six heures du matin,
Retentit la sonnette
Quel est cet importun
Qui joue les trouble-fêtes.
Elle est allée ouvrir
Le cœur un peu serré
Déjà prête à maudire
Ce manque de respect.
C'est un homme en treillis
Qui se tient devant elle
Et les mots qu'il lui dit
L'étourdit, elle chancelle.
Comme un lapin traqué
Dans la lueur des phares,
Son visage a changé,
Est devenu blafard.
Elle a baissé la tête
Et s'est mise à pleurer
Bien plus qu'une défaite
Sa vie a explosé.
Il avait dix-huit ans
Et s'était engagé
Pour voir l'Afghanistan
Et quitter son quartier.
Le bon dieu a voulu
Que son destin s'arrête
A cause d'un tir d'obus,
Au sommet d'une crête.
Il aura les honneurs
Il est mort pour la France
Une médaille et des fleurs
Pour sa mère la souffrance.
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Commentaires
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Posté le 31/12/2011 à 12:06:30
pas de guerres (pour la paix), il faut a r r ê t e r. |
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eco-blanchiment |
Posté le 31/12/2011 à 12:12:41
C'est un si bel écrit pour un événement si triste... Magnifique à lire... |
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Savior |
Posté le 31/12/2011 à 12:53:26
Un joli poème de circonstance qu'il faut duppliquer en 78 ou 77 exemplaires ( nombre de fils morts en Afghanistan pour une liberté des autres dont ils ne veulent peut - être pas eux - mêmes entendre parler, et des intérêts à peine "voilés" et non dévoilés | |
PATGUI |
Posté le 31/12/2011 à 13:13:24
Bien d'accord avec toi, PATGUI. Donner sa vie pour des intérêts à l'opposé de que l'on veut bien nous faire croire me pose beaucoup de questions. | |
JOUVI |
Posté le 01/01/2012 à 08:19:43
Mort pour la France, ou plutôt pour une certaine idée de la France. | |
Lapsus |