Encore
et encore
de l'oraison d'un corbeau
à l'horizon de son corps
beau
et
brun
je sculpte ma stèle funéraire
de langoureux soupirs lunaires.
La Nuit tombe et pourtant
toujours
je creuse dans la combe
enflammée
de ses seins rieurs
ma triste tombe, mon fier sésame.
Et minuit trépasse
déjà
alors que je froissais
jadis
la toile
noire
de ses orgies d'étoiles.
Et minuit trépasse
déjà
alors que je caressais
jadis
les nues
sensuelles
de ses nuées charnelles.
Puis au matin
fidèle pâtre
la mort
hélas !
adieu !
A chassé le Loup
adieu !
peint
hélas !
dans les étoiles.
Écrit par Jack-aux-lanternes
Amor moi à mort.
Catégorie : Amour
Publié le 16/04/2011
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très joli! j'ai adoré cette macabre beauté! | |
lo |
Ce poème embrasse la mort avec pleine bouche, si je peux dire...! Merci à toi jack... |
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