La beauté est souvent délaissée
Sous nos yeux préoccupés
Par des orages de laid
Qui débordent sans cesse sur le toit du monde
Lâchons prise à son sein
Et purifions nous
Par un sentiment ineffable
Au travers de la corvée du poète
Éternité est l'anagramme d'étreinte
Comme Marine° ranime
Nos neuf cœurs d'anges sur l'océan du vide
Rien ne commence sans les êtres de lumière
Rien ne dure éternellement sans amour
Et me voilà dans la ruche
Des âmes incertaines
Qui fréquentent la grande messe poésie
Premier vers première émotion
Premier coup de foudre première illusion
Premier nuage première pluie
Avant mon initiation je fus en colère
Envers la terre entière
Comme le ru sous mes pieds
En quelque seconde
Se transforme en torrent
J'eus construit alors un énième pont
Un pont imaginaire envers et contre tout
Où d'innombrables beautés s'échouèrent
Sur mes berges mordues et passionnées
Un A comme Amour fut né
Sur la fin débarquera un lit de fourmis
Je vous vois venir
Je ne veux pas un wagon d'honneur
Des honneurs en croix
C'est comme avec les hémorroïdes
N'importe quel arrière train peut en avoir
Ne vulgarisons pas l'art
Laissons l'immuable beauté nous servir
Sans forcer le trait ni tuer la mine
Dernier vers dernier sourire
Dernier repas dernier baiser
Première mort premier voyage
° Marine Laurent poétesse contemporaine
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amitié
Publié le 14/09/2015
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inexplicable instant ... lire et partir " dernier vers dernier sourire dernier repas dernier baiser premier mort premier voyage " ... "sans forcer le trait" superbe* |
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MARIE L. |
Oui sans forcer... Merci ! Nota il manquait deux vers au début du texte... Rectifié désormais lol |
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James Px |
C'est un peut comme un tableau surréaliste peinte avec les mots dures de la réalités, mais poème bien contemporain écrit avec des propos rugueux mais si attachants... | |
coolwater |
Voilà soyons surréaliste encore par les temps qui ne courent plus comme on rêvait enfant il nous reste ces deux étincelles l'amour et la poésie |
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James Px |